Qui suis-Je ?

Présentation et historique pour mieux situer Djibouti dynamik

Tout comme un CV qui s’adapte en fonction du poste recherché, une biographie se présente en fonction du contexte. Ici, je partage quelques éléments qui permettent de mieux comprendre le concept de Djibouti Dynamik

1976 - 1988

Je m’appelle Faysal et/ou François Pédron, né en 1976 à Vannes. J’ai grandi à d’Ambon, un petit bourg du Morbihan niché entre mer et marais salants alimentés par la rivière de Penerf.

Petit, arrière petit … fils d’agriculteurs, que ce soit du côté paternel, où ils étaient dit de la « côte » (de la mer) vivant au bord d’un bras de la rivière de Penerf, ou bien que ce soit du côté maternel où eux vivait à 30 km de là, mais dit des « terres ». D’ailleurs, je me retrouve également à Djibouti entre Terre et Mer, tous 2 seulement espacés de quelques Kilomètres. 

Tempête - Lumière - Bretagne
Tempête - Lumière - Bretagne
bretagne
Rochefort en Terre - Les grées
bretagne
Tréhervé - Cromena'ch - Baie de la Vilaine
Salle de classe
Salle de classe

C’est l’époque (jusqu’en 1988 traité dans ce paragraphe) où je passe la majeure partie de mon temps à l’école primaire organisée en 2 classes : (Petite section-CE1) et (CE1-CM2), avec 2 maitresses pour enseigner les 8 niveaux de primaire avec au total dans toute l’école : 25 élèves. Ca ressemblait un peu à de l’école à la maison avec nos frères et sœurs dans la même classe, même si on avait des niveaux différents. Tous les parents étaient anxieux pour notre entrée collège où nous allions nous retrouver avec des élèves ayant eu un primaire dans des écoles plus standardisées. Finalement on avait tout à fait le niveau, bien au contraire … (peut être ca qui me donne une autre pensée de l’éducation ???)

1988 - 1992

Mon goût pour le sport est né dans l’association sportive de mon collège Sainte-Thérèse à Muzillac (1988-92), où j’ai pratiqué le handball, le cross-country et le basketball. Grâce au soutien de ma mère, qui n’hésitait pas à me conduire et me ramener, j’ai pu aussi m’initier au tennis et à la bombarde (jusqu’alors très ringard dans ces années là. Ca allait complètement changé quelques années plus tard). Avec trois enfants dans la famille, cela demandait de l’organisation, et je lui en suis très reconnaissant.

1992 -1994

À l’adolescence, mes horizons se sont élargis lorsque j’ai rejoint le lycée à Vannes, où je passais chaque jour 2h30 dans le car scolaire. C’est là que j’ai rencontré des amis passionnés de glisse qui m’ont fait découvrir le windsurf et le surf. Tous nos trajets en car et toutes nos pauses étaient alors tournés autour de discussions sur la glisse. À 16 ans, j’ai reçu ma première planche à voile, un moment magique ! Nous passions toutes nos économies dans l’achat de matériel, et dès qu’il y avait du vent, nous étions dans l’eau, été comme hiver. La voiture que mes parents m’ont offerte à 18 ans m’a rendu plus autonome, et mon spot favori de Bétahon, à seulement 5 km de la maison, est devenu mon terrain de jeu de windsurfer très amateur mais passionné ! En plus de ces sensations incroyables de glisse sur l’eau, un des charmes que j’appréciais également le plus dans le monde de la glisse était cette pratique hors des club, hors compétition, livrés à nous même. Sans parler de l’ambiance sur l’eau et sur les plages, les lumières, la force de la nature (vagues et vents), etc …

windsurf
Quiver d'un autre temps mais ayant apporté des sensations indélébiles
Wind Magazine

1994 -1999 - 2001

Après le lycée, j’ai poursuivi des études en génie civil, d’abord à Saint-Nazaire (1994-96), puis en Allemagne, à Constance (1996-99), dans le cadre du programme Erasmus. Sans permis de conduire jusqu’à 18 ans, je n’avais alors qu’exploré les plages et la campagne environnante en vélo, ce qui m’a sans doute donné très tôt l’envie de découvrir des horizons plus lointains. D’ailleurs une des raisons de mon choix de la filière génie civil, était lié à l’idée de travailler sur des chantiers de travaux publics à l’international.
C’est alors aussi l’époque de la découverte d’un nouveau type de glisse avec le snowboard : mes pauvres genoux payent aujourd’hui les efforts démesurés pour apprendre à faire des courbes dans la poudreuse.

Freiburg
Freiburg im Breisgau
logo
Chahada - Attestation - Clé d'entrée dans l'islam

C’est justement en Allemagne, à Freiburg im Breisgau, à la fin de ce cursus universitaire, que j’ai découvert l’islam avec un de mes colocataires. En plein cœur de la Forêt-Noire ! Qui aurait pu imaginer ca !
Allah guide qui il veut, comme il veut !

Après avoir obtenu mon diplôme d’ingénieur Fachhochschule allemand (1999), je suis retourné en Bretagne, animé et orienté par cette nouvelle croyance. Très vite, je me suis senti en décalage entre ma pratique de l’islam et mon environnement. Après deux années d’expérience en travaux publics, endurée patiemment avec mon objectif de « Partir », j’ai démissionné et larguer les amarres, à l’aventure, pour Djibouti que je ne connaissais pas du tout.

2001-2007

À mon arrivée à Djibouti (2001), j’ai trouvé un pays en pleine croissance, et je m’y suis rapidement senti chez moi. J’ai rencontré ma compagne djiboutienne avec qui je me suis marié en 2002. Ensemble, nous avons fondé une famille métisse avec six enfants, nés entre 2003 et 2013. Durant cette première période d’installation à Djibouti, j’étais hyper focus sur mon travail qui me permettait de prétendre rester sur le territoire. Je passe alors par plusieurs services et missions (ADR, LIC, ADDS, Université, Consultant en génie civil, commerçant). Je ne pense à rien d’autre que m’accrocher pour rester ancrer à Djibouti avec ma famille qui grandi ainsi que les responsabilités.

2007 -2012

Puis subitement, mes rêves de glisse et d’eau turquoise sont alors remontés à la surface vers 2007, lorsque j’ai aperçu régulièrement des kitesurfers à la plage de la Siesta. Sur le net, j’ai également découvert le SUP, porté par Patrice Guénolé (GONG). En effet, après les défis liés à mon installation, je pouvais enfin passer en « mode un peu plus détente ». C’est aussi à cette période que j’ai commencé à explorer les paysages et les villages en dehors de la ville. J’ai fait venir mon vieux matériel de windsurf (merci papa pour la construction des caisses maritimes). J’ai appris le kitesurf et commencé la chasse sous-marine en autodidacte (motivé par mon ami Othman). Cette passion pour la glisse s’est ravivée comme au premier jour. Et rapidement j’ai donc commencé à diversifier les activités (jusqu’à faire du bateau à voile)

logo
Windsurf - Maskali
Windsurf - Maskali

2012 -2019

Saveur de la science

Vers 2012, des enseignants en sciences islamiques se sont installés à Djibouti et ont enrichi la qualité des cours dans nos mosquées et madrassas. J’ai alors ressenti la saveur des études et de la science islamiques. J’ai pratiquement mis de côté toutes mes activités sportives pour me concentrer sur mes études islamiques. Un délice !

2019 -2023

Puis entre temps, je deviens consultant free lancer et je me fais piéger avec une surcharge de travail. Très mauvaise période pour moi et mon entourage. Le stress déclenche un tas de petits problèmes de santé. Grosse claque, grosse leçon ! Pour passer cette tempête de travail et de stress j’arrête toutes mes activités de sport et d’études. Le virage est donc très mal négocié et c’est même limite une sortie de piste.

2024

Après cette tourmente, al hamdoulillah, je retrouve mes marques par une année presque sabbatique qui survient comme une providence.

Aujourd’hui globalement, grâce à l’aide d’Allah, je vis en harmonie avec ma croyance dans un pays musulman, et je réalise un rêve d’adolescent en « surfant » toute l’année sur les eaux turquoises de Djibouti. Et de façon plus imagée, je me retrouve à surfer dans cette vie par la grâce d’Allah. Et de plus en plus, je me rends compte de cette chance de pouvoir surfer sur ce conformisme vers lequel tend le monde actuel.

Kitesurf - Héron - Directionnelle 162 - 2.50 m de haut